L’Impact Profond des Traumatismes et du Stress sur la Santé Physique et Mentale

La frénésie du quotidien qui apporte son lot de stress répété sur de longues périodes, les traumatismes de l'enfance, les traumatismes non résolus peuvent avoir des répercussions significatives sur notre vie quotidienne.Depuis de nombreuses années, des chercheurs nous ont apporté des chiffres nous montrant les liens existant entre trauma développemental (traumatismes de l’enfance) et diverses …

La frénésie du quotidien qui apporte son lot de stress répété sur de longues périodes, les traumatismes de l’enfance, les traumatismes non résolus peuvent avoir des répercussions significatives sur notre vie quotidienne.

Depuis de nombreuses années, des chercheurs nous ont apporté des chiffres nous montrant les liens existant entre trauma développemental (traumatismes de l’enfance) et diverses problématiques allant des problèmes pulmonaires à des tentatives de suicide, en passant par les addictions.

Toutes les sphères de notre être sont touchées : notre corps, notre esprit et nos actions. Parmi les conséquences physiques : problèmes cardiaques, hypertension artérielle, cancers, diabète, affaiblissement du système immunitaire, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), asthme, bronchites chroniques, obésité…. Les difficultés mentales sont aussi positivement corrélées avec la présence de dépression, d’anxiété, de psychoses, de tentatives de suicide…Les comportements à risque sont aussi relevés : addictions (tabac, alcool, drogues), troubles alimentaires, difficultés scolaires, efficacité au travail…

Le point commun entre bon nombre de traumatismes et le stress, c’est l’état d’hypervigilance qui les accompagne. Cet état d’hypervigilance est le signe que notre système nerveux autonome n’est plus en homéostasie.

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L’équilibre entre système nerveux sympathique (en charge de nous mettre en mouvement et de mettre en action des mécanismes corporels) et parasympathique (qui permet que notre corps soit reposé, régulé et puisse ainsi nous apporter régénération et repos) est le résultat d’un ajustement permanent. En effet, à chaque instant, cet entité complexe qu’est le système nerveux autonome doit répondre aux diverses sollicitations de notre environnement interne (régulation cardiaque, respiratoire, digestive, immunitaire, de thermorégulation…) et externe (activité sportive, travail, repos, conversations, dangers extérieurs potentiels …).

L’hypervigilance est caractéristique de l’activation du système sympathique et si elle est présente de façon continue, cela empêche notre corps d’être en équilibre, de se reposer et de se régénérer et par ce fait, nous sommes constamment dérégulé.

La première étape est donc de sortir de l’état de stress continu qu’induit l’hypervigilance, cet état d’hyperalerte. Il convient de retrouver un organisme en homéostasie, qui permet ainsi à notre corps de fonctionner de façon saine. Les sphères mentale et comportementale sont d’ailleurs liées à la physiologie. La respiration rapide qui accompagne l’état d’hyper alerte empêche le corps de se restaurer et de récupérer et entraine stress, anxiété et bon nombre d’états empreints de confusion mentale et comportementale.

Comment sortir de cet état qui nous malmène ?

Travailler sur le corps pour apaiser la peur et le sentiment de danger. Des techniques simples  visant à calmer le système nerveux dysfonctionnel s’avèrent précieuses afin de retrouver une base plus stable et équilibrée : la respiration, les automassages, les massages, l’exercice, divers exercices physiques, la visualisation… et il peut également être une étape importante de comprendre ce qui se passe en nous afin d’avancer encore plus facilement sur le chemin de la guérison. Concernant les exercices de régulation, c’est comme pour beaucoup de domaines, une pratique régulière est indispensable mais qu’y a-t-il de plus important que de prendre soin de soi ? Si nous pensons aux consignes données aux passagers d’un avion, on nous dit bien que nous devons d’abord être équipés du matériel de survie nécessaire afin de pouvoir venir en aide aux autres, non ?

Un autre aspect à prioriser est d’éviter la solitude et d’avoir un réseau autour de soi, s’il n’est pas suffisant, il est important de l’agrandir afin qu’il vous nourrisse de choses positives : amis, famille, animaux, groupes sportifs, associations diverses, balades dans la nature…

Et bien sûr, si vous avez été confrontés à des traumatismes lourds ou d’un mal-être dont vous n’arrivez pas à sortir, un accompagnement thérapeutique avec un professionnel de santé mentale tel un psychologue, un psychiatre… est indispensable.

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